Code de conduite militaire des États-Unis

Article 3

Article III

Si je suis capturé, je continuerai à résister par tous les moyens disponibles. Je ferai tous les efforts possibles pour échapper et aider les autres à s'échapper. Je n'accepterai ni la parole ni les faveurs spéciales de l'ennemi.

Explication

Le malheur de la capture ne diminue en rien le devoir d'un membre des forces armées de continuer à résister à l'exploitation ennemie par tous les moyens disponibles. Contrairement aux Conventions de Genève , les ennemis que les forces américaines ont engagés depuis 1949 ont considéré le camp de prisonniers de guerre comme une extension du champ de bataille.

Le prisonnier de guerre doit être préparé pour ce fait.

L'ennemi a utilisé une variété de tactiques pour exploiter les prisonniers de guerre à des fins de propagande ou pour obtenir des informations militaires au mépris des Conventions de Genève. Le CdC exige une résistance aux efforts d'exploitation des capteurs. Dans le passé, les ennemis des États-Unis ont utilisé le harcèlement physique et mental, les mauvais traitements généraux, la torture, la négligence médicale et l'endoctrinement politique contre les prisonniers de guerre.

L'ennemi a tenté de tenter des prisonniers de guerre d'accepter des faveurs spéciales ou des privilèges non accordés à d'autres prisonniers de guerre en échange de déclarations ou d'informations désirées par l'ennemi ou d'une promesse de la part du prisonnier de ne pas tenter l'évasion.

Les prisonniers de guerre ne doivent pas chercher de privilèges spéciaux ou accepter des faveurs spéciales au détriment des autres prisonniers de guerre.

Les Conventions de Genève reconnaissent que les règlements du pays d'un prisonnier de guerre peuvent imposer le devoir d'évasion et que les prisonniers de guerre peuvent tenter de s'échapper. Sous la direction et la supervision du militaire supérieur et de l'organisation de prisonniers de guerre, les prisonniers de guerre doivent être prêts à profiter des occasions d'évasion quand elles se présentent.

En détention communale, le bien-être des prisonniers de guerre qui restent derrière doit être pris en compte. Un prisonnier de guerre doit «penser s'échapper», doit essayer de s'échapper s'il est capable de le faire et doit aider les autres à s'échapper.

Les Conventions de Genève n'autorisent la libération conditionnelle des prisonniers de guerre que dans la mesure autorisée par le pays des prisonniers de guerre et interdisent aux prisonniers de guerre d'accepter une libération conditionnelle.

Les ententes de libération conditionnelle sont des promesses qu'un prisonnier de guerre doit remplir pour remplir les conditions énoncées, par exemple ne pas porter d'arme ou ne pas s'échapper, en contrepartie de privilèges spéciaux, comme la libération de la captivité ou une restriction moindre. Les États-Unis n'autorisent aucun militaire à signer ou conclure un tel accord.

Ce que le personnel militaire doit savoir

Plus précisément, les membres du service devraient:

Dispositions spéciales pour le personnel médical et les aumôniers

En vertu des Conventions de Genève, le personnel médical exclusivement affecté au service médical de leurs forces armées et de leurs aumôniers tombés entre les mains de l'ennemi est un «personnel conservé» et n'est pas un prisonnier de guerre. Les Conventions de Genève exigent que l'ennemi permette à ces personnes de continuer à exercer leurs fonctions médicales ou religieuses, de préférence pour les prisonniers de guerre de leur propre pays. Lorsque les services de ces "membres du personnel" ne sont plus nécessaires pour ces tâches, l'ennemi est obligé de les restituer à ses propres forces.

Le personnel médical et les aumôniers des services militaires qui tombent entre les mains de l'ennemi doivent faire valoir leurs droits en tant que «personnel conservé» pour accomplir leurs tâches médicales et religieuses au profit des prisonniers de guerre et doivent saisir toutes les occasions pour le faire.

Si le capteur permet au personnel médical et aux aumôniers d'exercer leurs fonctions professionnelles pour le bien-être de la communauté de prisonnier de guerre, une latitude spéciale est accordée au personnel en vertu du Code de conduite, tel qu'il s'applique à l'évasion.

En tant qu'individus, le personnel médical et les aumôniers n'ont pas le devoir de s'échapper ou d'aider activement les autres à s'échapper tant que l'ennemi les traite comme du «personnel retenu». L'expérience des États-Unis depuis 1949, date de la première conclusion des Conventions de Genève, témoigne du respect limité par les ravisseurs du personnel américain de ces dispositions. Le personnel médical et d'aumônerie américain doit se préparer à être traité comme d'autres prisonniers de guerre.

Si le capteur n'autorise pas le personnel médical et les aumôniers à exercer leurs fonctions professionnelles, ils sont considérés comme identiques à tous les autres prisonniers de guerre en ce qui concerne leurs responsabilités en vertu du CdC. En aucun cas la latitude accordée au personnel médical et aux aumôniers ne doit être interprétée comme autorisant des actions ou une conduite préjudiciable aux prisonniers de guerre ou aux intérêts des États-Unis.

Articles supplémentaires

Article 1
Article 2
Article 4
Article 5
Article 6