Un juge peut-il ordonner à quelqu'un de se joindre à l'armée ou d'aller en prison?

L'armée n'est pas obligée d'accepter quelqu'un dans de telles conditions

Beaucoup d'anciens combattants du Vietnam et de la guerre de Corée ont entendu des histoires de camarades soldats qui étaient dans l'armée (ou d'autres branches de l'armée) comme alternative à la prison. Les histoires abondent de militaires qui ont été informés par un juge, "rejoindre l'armée, ou aller en prison."

Un juge de la Cour pénale peut-il ordonner à quelqu'un de s'enrôler?

Mais les tribunaux américains peuvent-ils vraiment faire cela? Un tribunal pénal peut-il condamner une personne au service militaire comme alternative à la prison?

Un procureur peut-il demander à quelqu'un de se joindre à l'armée comme alternative à une poursuite criminelle?

Alors qu'un juge ou un procureur peut faire ce qu'il veut (dans les limites de la loi pour sa juridiction), cela ne signifie pas que les branches militaires sont obligées d'accepter de telles personnes et, en général, elles ne le font pas.

Voici comment les différentes branches abordent le problème:

La marine et les peines punitives

Fait intéressant, le Manuel de recrutement de la Marine, COMNAVCRUITCOMINST 1130.8F, ne semble pas contenir de dispositions particulières qui rendraient ces candidats inéligibles à l'enrôlement. Mais comme un protocole général, la Marine n'acceptera pas les demandeurs de service comme une alternative à une poursuite pénale ou une autre peine punitive.

Participation du recruteur militaire aux procédures pénales

Tous les règlements de recrutement des militaires interdisent aux recruteurs de participer à des procédures criminelles pour tout candidat militaire.

En aucun cas, le recrutement de personnel peut intervenir ou apparaître au nom de candidats potentiels en attendant une action civile auprès des autorités judiciaires. Une action civile est définie comme étant en attente d'un procès, en attente d'une sentence ou d'une période de probation / libération conditionnelle supervisée. La renonciation à cette restriction n'est pas autorisée.

Voici quelques exemples où un recruteur militaire ne pouvait pas intervenir: