Politiques de Fraternisation du Corps des Marines

Quand est-ce que l'amitié devient un crime dans le Corps des Marines?

La politique de fraternisation du Corps des Marines est contenue dans le Manuel du Corps des Marines 1100.4.

La fraternisation est le terme utilisé pour décrire des relations personnelles et commerciales inappropriées entre des Marines de différents grades ou positions. Lorsque le contact et les relations dépassent ces normes et deviennent ceux de «copains» ou de pairs, alors la fraternisation existe. En vertu de la politique du Corps des Marines, les commandants sont chargés d'examiner les faits et les circonstances de chaque cas:

  1. Y a-t-il un compromis de la chaîne de commandement ?
  2. Y a-t-il une apparence de partialité? (N'OUBLIEZ PAS: lorsque vous traitez du sujet de la fraternisation, les perceptions sont aussi mortelles que la réalité).
  3. Est-ce que le bon ordre, la discipline, le moral ou l'autorité peuvent être compromis?

Si le commandant détermine que la réponse à l'une des questions ci-dessus est «oui», il peut alors déterminer que l'infraction de fraternisation s'est produite.

Aperçu

La politique du Corps des Marines concernant la fraternisation est le produit des coutumes du service naval. Le Corps des Marines, en particulier, et la société militaire, en général, ont historiquement imposé des contraintes sociales sur les relations personnelles entre individus de rang, grade ou position différents. Il est important de garder à l'esprit que parce que les coutumes varient entre les branches des forces armées, la vision de la fraternisation du Corps des Marines peut être différente (plus stricte) que celle de l'Armée de l'Air ou de l'Armée.

Discussion

Règles concernant la fraternisation. Les règles de fraternisation remontent à l'époque de l'armée romaine. Le but de telles contraintes est de:

Définition

La fraternisation est une relation sociale ou commerciale entre des Marines de différentes classes en violation d'une coutume du service naval qui, aux yeux d'un militaire expérimenté, a un impact négatif sur le bon ordre et la discipline, ou dégrade ou menace au moins de dégrader la caractère ou statut de la position qu'un Marine détient. Examinons en détail les parties de cette définition.

Quelques exemples possibles d'activités englobées par le terme «fraternisation» sont:

Les décisions des tribunaux militaires et le Manuel des cours martiales indiquent clairement que la fraternisation peut avoir lieu entre des Marines enrôlés. Le cas classique implique une relation enrôlée par un officier, mais ce n'est pas le seul cas.

La question clé est de savoir si une relation s'est développée dans laquelle le respect mutuel de la note est ignoré.

La relation ne doit pas nécessairement être masculine-féminine.

Bien que n'étant pas un test rigide, les relations sociales ou d'affaires normales entre les Marines dans les six divisions suivantes ne constituent pas une fraternisation.

(Cependant, dans le cadre d'une relation instructeur-élève, même les relations au sein d'un groupe particulier seraient considérées comme une fraternisation):

Bien que les relations inappropriées au sein de la même chaîne de commandement soient les plus évidentes, il n'y a aucune exigence générale selon l'UCMJ selon laquelle la relation doit être inappropriée dans la même chaîne de commandement.

Marines Corps Personnalisé

La «coutume» est une pratique établie de longue date qui, d'un commun accord, a acquis force de loi au sein de l'armée.

La coutume pertinente au sein du Corps des Marines est que "les contacts de devoir, sociaux et d'affaires entre Marines de différents niveaux seront conformes aux normes traditionnelles de bon ordre et de discipline et le respect mutuel qui a toujours existé entre Marines de grade supérieur et ceux de moindre qualité."

Relations incorrectes

Des relations personnelles inappropriées entre des Marines occupant différents postes peuvent influencer le jugement de l'aîné quant à l'accomplissement de la mission.

La menace à la discipline et à l'ordre n'a pas besoin d'être perçue par les parties impliquées dans la fraternisation. Il suffit que les effets néfastes puissent être perçus par un Marine raisonnablement prudent expérimenté dans le leadership militaire. Ainsi, chaque cas doit être scruté en appliquant ce test de «leader hypothétique».

Les services militaires demandent aux juniors de prendre en considération l'autorité envers leurs aînés, expérience que le respect du décorum, de la tradition, de la coutume, de l'usage et des conventions propres aux services seuls a renforcé. L'obéissance incontestée mandatée en temps de bataille repose sur le respect et le respect de l'autorité. Ce respect est amoindri par l'absence de respect des subtilités de la courtoisie militaire et d'autres traditions et coutumes .

Le Corps des Marines ne peut légalement agir pour empêcher les mariages entre membres du service. Un mariage entre marines de différentes classes constituera une fraternisation lorsque l'impact du mariage nuit ou tend à nuire au respect dû à un aîné, ou est perçu par les autres comme le faisant.

Un mariage issu d'une relation irrégulière préexistante n'excuse pas les personnes impliquées de la responsabilité de leurs activités avant le mariage.

Conséquences possibles

  1. Recours administratifs non punitifs
  2. Peine non judiciaire (souvent suivie, dans le cas des agents, par le traitement de la séparation administrative)
  3. Cour martiale
  4. Conseil formel ou informel
  5. Transfert d'une ou des deux parties
  6. Commentaires du rapport de condition physique

La responsabilité du maintien des normes de conduite coutumières et traditionnelles incombe à la personne âgée. La ligne entre une conduite acceptable et la fraternisation ne sera pas franchie à moins que l'aîné ne le permette.

Le leader doit veiller à éviter même la perception de la fraternisation sans détruire le lien fraternel traditionnel entre les Marines de tous grades.